Tous les ans, La Ciotat organise la reconstitution de 1720, année où la Provence et Marseille ont été touchées par la peste. La Ciotat avait été un des rares bastion non touchés, ceci grâce à la détermination des femmes qui ont protégé la cité permettant le retour du blé en Provence.
Cette année 2009, il se déroulera du 22 au 24 Octobre 2009. <
Un peu d'histoire
La Peste en Provence :
Nous sommes en 1720. Le grand Saint-Antoine entre dans le port de Marseille, avec à son bord la peste.
Il est aussitôt admis au Lazaret en quarantaine. La cargaison est évaluée à cent mille écus, une somme énorme. Des marchandises infectées sont débarquées et vendues clandestinement…
Le fléau se propage très rapidement sur Marseille. Près de 40 000 victimes succombent sur les 75 000 habitants que compte Marseille à l’époque. La peste se répand peu à peu dans toute la Provence.
La Peste épargne La Ciotat
Grâce à leur ténacité et à leur ingéniosité, les 9 000 habitants de La Ciotat ont su se protéger de la peste. Sur terre, les portes de la ville sont murées et des barrières dressées. Les médecins et intendants de santé distribuent des billets de santé aux habitants.
Dans le port, les Capitaines et propriétaires de vaisseaux et de barques jurent sur «la palette de prestation de serment» qu’aucun malade n’est à bord.
Mais le danger arrive aux portes de la cité. Les troupes qui forment les garnisons de Marseille sont annoncées, nul ne peut leur refuser l’entrée. Les femmes montent sur les murailles, forment des barrières en dedans et en dehors des murs et repoussent les soldats…qu’elles accueilleront en quarantaine dans une bastide aux abords de la ville. La Ciotat est épargnée par la peste !
La Ciotat préserve de la famine Marseille et sa province
Le port de La Ciotat devient entrepôt du commerce. C’est là qu’arrivent les denrées pour Marseille et toutes les villes voisines. Le Pape envoie trois bateaux chargés de blé. La Ciotat ravitaille en blé la Provence, la préservant ainsi d’un autre fléau : la famine.
Elle accueille avec les honneurs le seigneur « Abbé de Saint Victor » venu se mettre à l’abri du fléau.
Photo de 1720 à La Ciotat :
Pecheurs et leurs bateaux en 1720
Dresseur d’aigles
Un Boucher en 1720
Une femme sur son cheval en 1720
Danseurs
L’armée et ses étandards sur le port de La Ciotat
Forgeron d’art lors de 1720
Spectacle de feu de 1720
Le Fou du roi de 1720
Fromage et saucissons sur une des boutiques de 1720
Les femmes lavaient le linge au lavoir !
Le camps des pirates en 1720
Une embrochade de poulets pour les pirates de 1720
La préparation de la soupe de poissons … sportif !